Textes et poèmes

La philosophie du « Je dis oui, et je verrai après comment je fais »

Ça te parle ?
Comment tu réagis quand quelqu’un te propose une opportunité qui est une nouveauté, et qui te sort de ta zone de confort, De ta zone d’habitudes ?

Cette philosophie je l’ai adoptée depuis quelques années. En tout cas, je l’ai intégrée plus consciemment dans ma vie depuis quelques années.

Avant … Ben mon mental était pas prêt, alors mon cœur devait agir encore plus en douce 😉.

Il est fort mon cœur quand même, car il a réussi à me faire faire de sacrés changements dans ma vie et de faire en sorte que le mental ne freine pas des quatre fers.

Je crois … et même, je l’expérimente constamment dans ma vie,
Que je fais les bonnes rencontres,
Au bon moment
Et que chaque personne qui me propose une nouvelle opportunité est comme un messager de mon devenir.

Oui rien de moins que ça !

Le plus drôle c’est que les messagers ne savent pas toujours qu’ils sont des messagers 😉.

Exemple avec ce festival ce weekend. Quand il y a quelques mois, l’organisatrice m’appelle et me dit
« J’ai trouvé votre site internet et j’aime beaucoup ce que vous proposez. Acceptez vous de venir faire une conférence lors du Festival ? »

« Oh, oui, une conférence, évidemment que je peux faire une conférence »

Est-ce que j’en avais déjà fait des conférences ?
Oui quelques unes, à chaque fois en sortant de la zone de confort, en me disant « Et si j’essayais… »

Est-ce que c’est ma spécialité ?
Ben en fait oui, mais je m’en souvenais plus… 😀
Alors quand elle m’a appelée, c’était pas vraiment ni ma spécialité, ni confortable. En tout cas je n’ai jamais cherché expressément à donner des conférences jusque là.

Est-ce que ça me sort de ma zone de confort ? Oui carrément.

Car jusque vendredi soir, je ne savais même pas ce que j’allais raconter.
Bon ok, je rectifie, ma tête n’arrivait pas à aligner deux mots.

Ben oui, la tête, elle sait faire des stratégies que avec ce qu’elle connait. À savoir les expériences concrètes de mon passé. Le futur, elle, elle connait pas et surtout elle veut pas du nouveau, c’est trop dangereux.

Et me voilà, donc, hier matin, sur scène avec mon micro, à laisser ma tête au repos, et à permettre juste aux mots de sortir, comme ils viennent.

Après la conférence, une femme me dit « On dirait que tu as fait ça toute ta vie, c’était super »

Ben oui, dans mon futur, j’ai fait ça toute ma vie. 😉

Et de dire oui à cette expérience m’a juste permis de m’en souvenir encore plus.

Et ça m’a permis de réactiver tout le pétillant que ça m’apporte de vivre cela.

Alors oui, quand on demande si je propose telle ou telle chose, je sonde en moi ce que me fais cette demande.

Si c’est juste de la peur, crainte de pas savoir faire ou une sortie de la zone de confort, ben je dis oui.

Et si c’est autre chose et que ça me fait réagir à l’intérieur de moi… Ben je dis oui aussi 😊

(On est bien d’accord, si c’est une proposition qui sort complètement de mes valeurs… Fait pas exagérer non plus… Mais au final, ça ne m’est jamais arrivé, ça a toujours été très juste et ça m’a toujours permis de me rappeler ce qui est déjà là en moi, en veille.
Qui attend juste quelqu’un qui vienne le réveiller, et remettre de la lumière dessus.)

Je dis oui.
Vite vite d’ailleurs pour être sûre que mon mental ne reprenne pas le dessus sur la situation, en me sortant tous les arguments possibles d’échec.

Oui le mental il fonctionne en échec/réussite.

Le cœur, lui, est câblé sur l’énergie de l’enfant intérieur. Cette énergie du « Tout est possible » et du « Tout est un jeu, et je vais m’amuser ».

Je dis oui vite vite. Et à chaque fois, cela m’amène à trouver le chemin en moi qui sait faire.

Oui parce que, en un court instant, ce sont juste deux coeurs qui se parlent.

Un qui dit à l’autre
« Je te reconnais capable de cela et j’ai confiance en toi »
et l’autre qui se souvient
« Ah, oui, ça fait partie de moi cela. »

Alors, à quoi vas tu dire OUI aujourd’hui ?


PS : La première photo, c’est au Festival Drôle de femmes en octobre 2019, et ces deux photos-ci, c’est au salon Profession’L en septembre 2018.